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Le Musée
de la Signalisation routière
et de l'éclairage public
Bienvenue dans le monde des miniatures du MuSé.
La signalisation routière que nous connaissons aujourd'hui a fait l'objet durant des décennies de recherches et d'innovations. La signalisation lumineuse, par exemple, a évolué de manière significative en fonction des technologies disponibles, mais aussi dans l'intérêt de la sécurité des usagers de la route.
Les recherches du MuSé sont permanentes et les découvertes qui sont faites sont passionnantes et étonnantes.
Il est certain que tout ce matériel n'existe plus... Le MuSé vous présente une série de miniatures reproduisant fidèlement les signaux d'autrefois. Cette collection est unique et elle grandit au fur et à mesure de ce que les recherches historiques nous dévoilent.
Signal lumineux de circulation Westinghouse. Les archives renseignent ce type de signal Place Tivoli (Liège) en 1979, Place Saint Lambert en 1970; mais aussi au carrefour de la Bouxhe de Beaufays dans les années 60 (ils ont été ensuite remplacés par des lanternes ATEA). Il a aussi équipé le pont de Wandre et il en a disparu en 1989 lors des travaux du nouvel ouvrage haubané. Ce signal est entièrement métallique, en ce compris la plaque de contraste. Les ampoules sont à filament, d'une puissance de 60 watts.
Ce modèle miniature mesure environ 30 cm de haut, ile st tout à fait fonctionnel. Il date de décembre 2019.
Signal lumineux ATEA (Ateliers de Téléphonie et Electricité Anversoise, 1919-2003). Ces signaux ont littéralement inondé le réseau routier belge à partir des années 70 (derniers remplacements prévus en 2025). Le modèle miniature présenté au MuSé est une reproduction du signal placé au carrefour des rues des Grands Prés et de la Station à Chênée (province de Liège). Il est constitué d'une lanterne (aussi appelée "boîte à feux") tricolore, d'une autre bicolore pour les piétons et d'un signal unique "tourne à gauche". Comme tous les signaux de cette époque, ils sont équipés d'ampoules à filament d'une puissance de 60 watts. Les lanternes sont métalliques, les casquettes pare soleil sont en PVC (même si les premières étaient également métalliques) et la plaque de contraste sont en polyster.
Ce modèle miniature mesure environ 30 cm de haut, il est fonctionnel et date de février 2020.
Bel ensemble de signaux: Westinghouse pour le signal de droite, dédié aux piétons; probablement aussi pour le signal tricolore de gauche (sans certitude). Matériel fréquent dans les rues de Liège dans les années 50-60 (jusque 1980 parfois). La puissance des apoules à filament pour le signal tricolore était de 60 watts, 15 watts pour le signal piétons. Ils étaient entièrement métalliques. Si ces signaux ont totalement disparu de nos rues, nous en avons encore retrouvés en Flandre en août 2024, parfaitement fonctionnels.
Ce modèle miniature, fonctionnel lui aussi, mesure environ 30 cm de haut, il a été fabriqué en décembre 2019.
Signaux étonnants et totalement inconnus du MuSé avant la découverte des photos (carrefour des rues de l'Université et de la Régence; carrefour Blonden - Liège). Ces signaux sont un mystère car nous ne connaissons pas le fabricant. Par contre, nous savons que nous sommes en 1960-1961. Il est vraisemblable que le bicolore pour voitures était équipé d'ampoules à filament de 60 watts. Pour le signal piétons, nous n'avons pas d'informations: 15 watts?
Ce miniature date de juillet 2020, il mesure environ 25 cm de haut.
Nous sommes à Liège, rue d'Harschamp, en pleine ville, et il y a un passage à niveau gardé par ce signal. La photo a été réalisée en août 1964 et vous remarquerez l'ancienne croix de Saint André sur le poteau. Nous n'avons pas d'information sur le fabricant de ce signal, il est probable que les ampoules à filament de l'époque avaient une puissance de 60 watts. La lampe inférieure, appelée "feu lunaire", était blanche; les deus lampes supérieures étaient rouges et clignotaient alternativement lorsqu'un train s'approchait du passage à niveau.
Ce modèle réduit mesure environ 30 cm de haut, il est fonctionnel et a été construit en juillet 2020.
Deux signaux bicolores présents sur les routes belges des années 30 à 1980 pour Liège, avec le remplacement progressif par des signaux tricolores (le code de la route de 1961 présente les règles pour les systèmes bicolores et tricolores). Il y avait le signal blanc et noir, dont nous retrouvons des traces à Seraing en 1956. Il est vraisemblable que ces signaux soient des ATEA, que les ampoules à filament avaient une puissance de 60 watts. Le mât était déjà rouge et blanc.
Le modèle miniature du MuSé mesure environ 25 cm de haut, il est fonctionnel et a été construit en 2019-2020.
1957, à Bruxelles, le système tricolore fait peu à peu son apparition sur le réseau routier. Ce signal tricolore massif, dont nous ignorons le fabricant, prend sa place à côté du système bicolore appelé à disparaître. Remarquez l'intérêt pris en compte pour les piétons avec l'apparition de deux petits signaux à mi hauteur du mât. Il est probable que les ampoules à filament utilisées pour ce nouveau signal était de la même puissance que pour les signaux bicolores, à savoir 60 watts. Pour le signal piétons, la puissance était peut-être de 15 watts. La plaque de contraste, certainement métallique, est aussi une nouveauté à l'époque.
Ce miniature fait environ 30 cm de haut, il a été fabriqué en 2022.
Nous sommes dans les années 50, rue de la Régence à Liège. Nous voici en présence d'un signal éclairé par un dispositif placé au dessus du poteau. Il est probable que la lumière venait d'une ampoule à incandescence, dont nous ignorons la puissance (60 watts comme pour les signaux bicolores et tricolores?). Il existait déjà des panneaux rétroéclairés en demi sphères dans les rues de Liège.
Ce miniature mesure environ 25 cm de haut, il a été construit en 2020.
Depuis le débit des années 70, la Belgique s'est dotée d'un riche parc de signaux lumineux, c'est pas dizaines de milliers que ces signaux ont jalonnés nos routes. Le démontage à grand échelle a commencé vers 2000. Ce signal a été retrouvé à Ougrée, sur une voirie peu utilisée. ces panneaux ont été fabriqués par le belge Callier en 1980, nous ne connaissons pas la puissance des tubes fluorescents qui les équipent. Il est probable que le poteau soit plus ancien quand nous observons l'embase, la trappe protégée et sa physionomie générale.
Ce miniature mesure 40 cm de haut, il a été construit en 2020.
La balise Belisha, matériel anglais par excellence. Ce signal a bel et bien été présent sur nos routes jusque fin des années 70. Présent à Bruxelles, Anderlecht, Dison, Verviers, Waterloo, Liège, ... il était composé d'une sphère jaune-orange clignotante visant à protéger les passages pour piétons. La photo ci-dessous a été réalisée à Liège, Boulevard de la Sauvenière en août 1964. L'ampoule qui équipait ce signal était à filament et d'une puissance de 60 watts. Le fabricant proposait un système clignotant au niveau du pied et il le qualifiait de très résistant.
Ce modèle miniature mesure 30 cm de haut et a été fabriqué en 2020.
Les usagers de la route ne se souviennent probablement pas de ces signaux sphériques lumineux. Depuis le début des années 70, ce sont toutes sortes de signaux lumineux qui sont apparus sur nos routes. Les possibilités offertes par le polyester et les tubes fluorescents ont abouti à l'apparition de signaux de toutes les formes et de toutes les tailles imaginables. Pourtant, une signalisation lumineuse existait déjà avant la seconde guerre mondiale (la photo date de 1941). Nos recherches nous montrent des signaux circulaires exclusivement, avec un caisson en demi sphère. L'alimentation électrique devait se faire sur la face arrière (lampe à filament probablement, puissance inconnue). Nous en avons aussi retrouvés place Saint Lambert, Avenue Blonden, rue Louis Fraigneux, entre autres. Le modèle miniature proposé ici possède un mât rouge et blanc. Nous ne sommes pas certain de ces couleurs car une photo nous montre un mât bleu et blanc pour un signal (Place Saint Lambert). Ce miniature mesure environ 25 cm de haut, il a été réalisé en 2020,
Tout le monde pense que la signalisation dynamique contemporaine est le résultat du génie moderne. Pourtant, l'idée d'une signalisation variable existait déjà en 1956 à Bruxelles. Sur ce signal, il existait trois possibilités de vitesses maximales autorisées indiquées en face des flèches. Lorsque la vitesse affichée était respectée par l'usager, ce dernier était certain d'avoir la phase verte aux signaux lumineux du carrefour suivant. Dans le cas contraire, rouler trop vite engendrait une phase rouge à ce même carrefour. Il est probable que ce signal était équipé de lampes à filament dont la puissance devait être de 60 watts.
Le modèle réduit mesure 30 cm de haut, il a été fabriqué en 2021.
L'autoroute E40 qui part de la mer du nord, en passant par Bruxelles et Liège, pour rejoindre l'Allemagne est connectée à Battice à une autre autoroute qui va vers Verviers, entre autres. Cette voie rapide, autrefois appelée E5, a été construite en 1970 et elle était jalonnée de signaux lumineux de grands gabarits. Ancienne police, pas de numéros de routes, ces panneaux étaient éclairés par des tubes fluorescents.
Le modèle miniature qui vous est proposé mesure 48 cm de haut, il a été construit en 2022.
1933, les signaux tricolores apparaissent par endroits sur le réseau routier belge, comme à Bruxelles, au croisement des rue Berckmans et de la chaussée de Charleroi. Poteau noir et blanc, lanterne bicolore également, il est très probable que ce signal était équipé d'ampoules à filament de 60 watts. Lorsque l'on regarde d'un peu plus près la carrosserie de la lanterne, nous pouvons en déduire qu'il s'agit de signaux ATEA (Antwerpen/Anvers).
Ce modèle réduit mesure 30 cm de haut, il a été fabriqué en 2025.
Bruxelles, 1937, la circulation était réglée par des signaux bicolores probablement actionnés manuellement. En dehors des phases actives de ces signaux, nous pensons que la sphère jaune-orange (balise Belisha) devait clignoter pour attirer l'attention des usagers de ce carrefour. La balise Belisha était équipée d'une lampe à filament de 60 watts. Selon nos observation de la photo, les deux signaux bicolores devaient très probablement être de la marque ATEA.
Quartier de Droixhe à Liège, nous sommes en 1964. En ce temps-là, la politique des travaux publics était de faire entrer les autoroutes dans les villes. C'est l'objectif de ces travaux qui donnent actuellement accès à l'autoroute A25/E25 vers la frontière hollandaise. Une partie de cette voirie a été transformée en boulevard urbain dès 2024, rejetant l'ancienne idée des autoroutes urbaines.
Après la régionalisation de la Belgique, la Flandre a décidé de repeindre ses signaux lumineux de circulation. Dès 1990, les signaux lumineux n'étaient plus rouges et blancs, mais noirs et jaunes. Le raison invoquée était une plus grande visibilité de ces équipements. Le hasard veut que ces deux couleurs sont justement celles de la Flandre... Si les plaques de contraste étaient encore utilisées en ce temps-là, avec souvent du matériel ATEA (comme sur la photo d'illustration) ou Westinghouse, les signaux modernes à leds est sont dépourvus. très souvent, c'est du Swarco Futurit qui est utilisé...
Ce modèle réduit mesure environ 30 cm et il a été construit en novembre 2025.
En 2013, la région de Bruxelles Capitale lance l'idée de repeindre ses signaux lumineux de circulation. Terminés le rouge et le blanc, place aux bleu et jaune, couleurs de la région. Un test est programmé au carrefour de la rue Belliard et de l'avenue des Arts. Ce plan devait prévoir de repeindre tous les signaux, soit 4500 mâts. Le coût estimé était de 1 million d'euros... Au vu de la possible facture, la région de Bruxelles Capitale a abandonné son projet.
Ce signal miniature mesure environ 30 cm de haut, la lanterne reproduit un signal ATEA sans plaque de contraste. Lorsque les plaques de contraste équipaient les signaux, elles étaient selon nos recherches bordées de jaune et non de blanc comme à l'origine. Vers 2017, ces signaux ont été remplacés par du matériel Swarco Alustar.
Partons visiter l'est de la Belgique... Et arrêtons-nous à Verviers. Même si ce signal combiné a été déployé un peu partout sur le pays, nous avons compté sur les sites proches de la gare, de l'hôpital et du palais de justice vingt signaux de ce type. C'est assez exceptionnel. Ce miniature reproduit un signal qui règle à la fois la circulation traditionnelle et celle des bus. Si ce modèle est construit sur la base de signaux ATEA, à Verviers, ce sont les lanternes Swarco Futurit équipées d'ampoules halogènes que l'on retrouve (du côté de la gare, c'étaient des signaux Sagem qui se trouvaient le long de la chaussée).
Au niveau du Centre d'étude de l'Energie Nucléaire CEN de Dessel se trouve ce signal lumineux intéressante "Koeltoren". En français, ce mot veut dire "tour de refroidissement". Ce signal combiné a été mis en place en 1979 et était toujours présent sur le site en janvier 2025, même si la mousse était bien présente sur le matériel. Il a été fabriqué par la société Socal-Light de Nijlen (province d'Anvers). Nous ignorons si en janvier il était toujours allumé la nuit. Le modèle miniature du MuSé a été un peu revisité: il est gris, couleur de la signalisation lumineuse en Flandre orientale et occidentale.
Sur la route du Condroz (province de Liège), au niveau du carrefour de Plainevaux, il existe toute une série de signaux lumineux pour sécuriser cette intersection entre les deux routes nationales (N63 et N683). Ce carrefour est dangereux et pour augmenter la sécurité, le gestionnaire l'a équipé de signaux lumineux directionnels et équipés de lentilles de 300 mm (habituellement réservés aux consoles aériennes). Toute cette signalisation a été remplacée en septembre 2025 par du matériel moderne à leds. Ce miniature reproduit l'une de ces lanternes.
C'est vraisemblablement du côté de Seraing que ce signal lumineux a été découvert, nous sommes aux alentours des années 50. Il est certainement équipé d'une ampoule à filament (incandescence). Nos recherches semblent montrer que le poteau était bleu et blanc, couleurs courantes également à cette époque pour les signaux de direction. Ce signal n° 51 de direction était soit imprimé sur une tôle, soit réalisé à partir d'émaux.
Bienvenue à Beauvechain, au carrefour Hamme-Mille. Il est à la croisée des N 25, N 91 et de deux rues communales. Jusque durant le premier trimestre 2025, il était géré par des signaux lumineux... Dont ce très bel et unique exemplaire à cinq lentilles. C'est un signal ATEA et il apparaît que les deux flèches s'allumaient simultanément.
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Signal orange clignotant banal à première vue. Et pourtant, il a une particularité. La lentille montre un piéton... Cette configuration a été par le passé régulièrement utilisée à Liège. Ce signal ATEA est représentatif de ce qui a été installé pour protéger certains passages pour piétons particulièrement vulnérables. Sur les trois endroits que nous connaissons, deux ont été convertis avec des signaux Swarco Alustar expressément pour piétons (signalisation à deux lentilles classiques).
Découvert à Bruxelles, rue de Namur en 1935 (nos archives nous en montrent aussi Place de la Bourse en 1930), ce signal lumineux de circulation était probablement géré manuellement par des policiers. Sur la photo d'illustration (rue de Namur), nous pouvons distinguer ce qui était certainement une sonnerie sur la partie supérieure du signal. Ce système de sonnerie sera aussi utilisé par après sur les signaux à deux lentilles colorées. Si le mât du signal présenté ici est de couleur unie, pour ceux de la Place de la Bourse à Bruxelles, ils sont marqués par des lignes blanches et noires.
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